Républicain lorrain du 24 septembre 2011

Publié le par le parti socialiste de Woippy

Les conseillers du quartier du centre désabusés

 

Instaurer des conseils de quartier était une très bonne idée. Nombreux sont d’ailleurs les citoyens qui ont adhéré au projet. Mais après plusieurs réunions aux issues infructueuses, l’heure est à la désillusion.

 

A ce conseil de quartier de Woippy- centre , « votre présence est de plus en plus nombreuse. Et deux habitants sont là pour la première fois », s’est réjoui Jean-Marc Rosier, premier adjoint au maire. « Ils permettent un dialogue et d’essayer de donner des suites auxremarques. C’est un travail collectif.Ensuite, je suis là pour faire remonter les informations ».

 

Les pistes cyclables

Le point récurant concernait les nouvelles pistes cyclables dessinées sur les trottoirs.

« C’est une façon d’aligner des km au détriment de la sécurité ». Cette nouvelle directive n’est pas appréciée et sa « dangerosité inquiète ». « Qui a priorité, le piéton ou le vélo ? » «Cette nouveauté n’a pas été évoquée lors des conseils municipaux». «Un seul avantage, les voitures ne stationnent plus sur les trottoirs ». « Pourquoi ne

pas rénover la piste cyclable au Patis ? » « Les réfections des trottoirs et des caniveaux inscrites au budget 2008 sont à présent recouvertes de peinture pour cette piste, une façon de cacher la misère, ainsi que le traçage sur les plaques d’égout décollées ». Les remarques ont fusé et Jean-Marc Rosier a répondu : «Cette décision de dessiner des pistes cyclables sur les trottoirs émane du maire, François

Grosdidier, qui tenait absolument à en avoir des supplémentaires. Je vais lui faire part de vos doléances. Dans la rue Foch, il a fait retirer le dispositif (plots verts) suite à des difficultés. On peut avoir le droit de se tromper ». Un habitant rétorque : « C’est une belle perte d’argent ». « Non, ils seront posés ailleurs, a indiqué le premier adjoint. Au niveau des réfections, les budgets sont très limités en investissement.  Des choix sont faits. Nous allons rénover la place André-Debs, quant au non-entretien des trottoirs, pour faire face nous avons recours à des contrats aidés qui complètent notre dispositif. Mais souvent,ce n’est pas suffisant ».

 

Les déchets verts

À la question : « Que faire des déchets verts pour les personnes âgées qui n’ont pas de moyen de transport ? » Jean-Marc Rosier s’est exclamé : « Il existe un certain nombre d’associations que l’on paie avec le Cesu ». « Et si elles n’ont pas les  moyens ? » « On fait des choix dans la vie, si on n’a plus la capacité d’entretenir

sa maison, son jardin, on revend son bien et on va vivre en appartement. On ne peut

pas régler tous les problèmes des personnes en se retournant vers la société ».  L’assemblée en est restée estomaquée.

 

Le lavoir

L’eau de source alimentait le lavoir. Sa trajectoire a été déviée par des travaux. «Quand va-t-elle revenir ? » L’élu a expliqué : « On ne trouve pas l’entreprise responsable de cet état de fait. La commune a payé un forage, on a trouvé d’autres veines, mais pour l’instant il faut l’accord de la propriétaire ».

 

Les sempiternelles objections…

Les points suivants afféraient des réclamations émises lors de précédentes réunions,

dont aucune suite n’a été donnée, notamment un chemin piétonnier au Patis, qui n’est plus fréquenté car non entretenu. Alain Mertz, adjoint délégué à la sécurité, invité par un riverain à se rendre sur place, a approuvé son état d’abandon. Ont aussi été évoqués : la végétation luxuriante de ronces sur le domaine public, les

déjections canines, une rue interdite à la circulation, le ramassage des ordures, l’élagage des arbres chez les privés, la montée à la maison de retraite difficile aux fauteuils roulants, la place du Champé dans le noir depuis le 15 juin…

 

Triste constat

Après plus de 2 h 30 de palabres,

La question est posée : « Quelle est l’utilité du conseil de quartier ? Des choses pourraient être faites sans entamer le budget de la commune…» Jean-Marc Rosier s’est voulu rassurant : « Le personnel est utilisé à d’autres fins mais des priorités vont changer. Si vous avez le moindre sujet à évoquer entre deux conseils de quartier, adressez-vous au service de gestion urbaine, ce bureau est réactif mais peut être

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article