Violences scolaires: les chiffres cachés du maire

Publié le par le parti socialiste de woippy

L’hebdomadaire, le Point vient de sortir une enquête bouleversante qui démontre l'infficacité de la politique sécuritaire de notre Député-Maire. Le ministère de l’éducation nationale a mis en place une base de données dénommée Sigma capable de répertorier la totalité des violences scolaires dans l’ensemble des établissements d’enseignement.

 

Concernant les collèges, la moyenne nationale est de 14,8 évènements graves pour l’année scolaire 2005/2006. Les résultats pour la commune de Woippy sont déconcertants. Ils s’élèvent à 39 de ceux-ci pour le collège Pierre Mendès France et de 59 pour le collège de Jules ferry et ce malgré la proximité de l’Hôtel de police. En comparaison, pour la ville de Fameck sous mandat socialiste, qui est sensiblement comparable du point de vue socio-démographique avec notre commune, les résultats sont nettement meilleurs et inférieurs à la moyenne nationale puisque le nombre d'évènement grâve s'élève seulement à 14.  Pourquoi?

La ville de Fameck mène une véritable politique de prévention de la violence.

  Une des questions des plus légitimes qu’il conviendrait dès lors de se poser serait la suivante :

 Vers quelle dérive la politique sécuritaire actuellement menée conduit-elle nos enfants ?

 Et de cette dernière en découlent celles-ci : quels ont été les faits générateurs de pareils comportements ? Réprimer ces enfants est-elle la meilleure des solutions et ne va t-elle pas plutôt engendrer un sentiment de haine envers cette commune qui ne leur a pas donné leur chance, qui ne s’est pas préoccupée d’eux en tout temps, mais uniquement lorsque le mal fut fait ? Une telle solution ne va t-elle pas plutôt les pousser à récidiver comme c’est souvent le cas ? N’aurait t-il pas alors été préférable que des mesures préventives soit mises en place avant tout cela ? Un enfant qui se sent aidé et soutenu par son entourage, aussi proche qu’éloigné fût t-il, ne trouvera t-il pas plus facilement une place dans une société à laquelle il adhèrera dès lors ?

 Il est vraiment temps que M. Grosdidier se pose les bonnes questions.

Publié dans Insécurité

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