La sécurité en question

Publié le par le parti socialiste de woippy

voiture-woippy-2.jpg

Quatre voitures brûlées en moins d’une semaine dans un périmètre très restreint du centre de Woippy ! Ces événements pourtant graves n’émeuvent ni les autorités locales ni la presse régionale.

Les pompiers ont eu fort à faire ces derniers jours à Woippy. Appelés à plusieurs reprises pour des interventions nocturnes dans le centre du village les hommes du feu ont maîtrisé quatre incendies volontaires de véhicules stationnés dans les rues jusqu’ici paisibles du centre du village.

La police municipale comptabilise de son côté, huit incendies criminels de véhicules ces derniers temps sur ces mêmes quartiers ,

Et pourtant c’est tout juste si la presse régionale s’en fait l’écho dans ses colonnes. Quelques lignes seulement pour parler d’une voiture qui a brûlé, sans préciser où, si bien que les citoyens peuvent penser que cela est arrivé une fois encore dans un quartier difficile.

Pourquoi cacher tout cela aux habitants du village ? Pourquoi cacher la vérité sur l’échec de la politique de lutte contre l’insécurité menée par le Maire?

La critique est certes facile, mais elle l’était tout autant lorsque M. GROSDIDIER promettait avant d’être élu maire de Woippy : « Je m’engage à rétablir la sécurité. Pas à essayer, mais à le faire » ou encore lorsqu’il écrivait : « si vous me désignez premier magistrat de Woippy, le maire et ses adjoints seront en première ligne. - Nous serons d’astreinte à tour de rôle, chaque jour et chaque nuit. - Vous pourrez nous joindre à toute heure du jour ou de la nuit et nous pourrons joindre à notre tour les forces de l’ordre et, s’il le faut, la Préfecture. »

Des promesses qui rassurent les citoyens et qui permettent sans aucun doute de lutter contre le sentiment d’insécurité, mais qui n’évitent en aucun cas les violences et les agressions.

Des promesses qui une fois de plus n’ont engagé que ceux qui y ont cru. Car les victimes des incendies n’ont eu d’autres recours que la police nationale et les pompiers. Monsieur le maire et ses adjoints n’ont quant à eux pas daigné se déplacer pour rencontrer les propriétaires des véhicules détruits et les riverains.

Le parti socialiste de Woippy est allé à la rencontre des habitants des quartiers touchés par ces événements pour leur apporter tout son soutien.

 

Le PS de Woippy prépare dés maintenant son projet pour les élections municipales de 2008. Participez à l’élaboration d’un projet pour tous les Woippyciens !

Envoyez vos propositions ou venez vous joindre à nous.

 

Publié dans Insécurité

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Il serait bien utile en effet que la municipalité puisse nous transmettre le fameux planning de ces permanences qui nous étais promis. Mais les promesses une fois de plus se muent en utopie. Mais plus concrètement, tous les citoyens que nous sommes connaissons l'habileté de la communication politique et/ou du marketing politique dont fait preuve M. Grosdidier. Cependant, il est un sujet, l'insécurité, qui s'avère étrangement absent du débat politique depuis son élection à la tête de notre commune. Bien sûr, il communique sur ce sujet mais de quelle manière? Il inonde tout simplement notre journal communal, Woippy Magazine, de magnifiques photos. Une technique de communication très persuasive puisque nous savons que l'image prime sur le discours raisonné. Mais quel est l'impact sur la population? = 2 solutions - Faire croire à la population que subsiste une capacité d'action par effet d'annonce, et j'insiste bien sûr la notion de capacité, nous  pourrions débattre sur ce sujet à votre demande.  - Accroitre le sentiment d'insécurité afin de conforter l'électorat de droite et d'extrême droite dans des préjugés dangereux pour la cohésion sociale dans toute sa diversité. Désormais je me permets de vous poser une question: pourquoi notre maire depuis maintenant 5 ans ne nous a jamais transmis les statistiques concernant la délinquance sur notre ville? Lui sont - elles autant défavorable?   
Répondre